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Endométriose : mieux comprendre pour mieux vivre avec

octobre 9, 2025

Durée de la lecture : 3 min

L’endométriose touche environ 1 femme sur 10 en âge de procréer. Pourtant, cette maladie reste encore méconnue et souvent mal comprise. Elle se manifeste par la présence de tissus semblables à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus, provoquant des douleurs, de la fatigue et parfois des troubles émotionnels.

Si l’endométriose ne se guérit pas encore, mieux la comprendre permet déjà de mieux la vivre. En parler, s’écouter et se faire accompagner sont des leviers essentiels pour préserver sa santé et son équilibre au travail.

Sommaire

Comprendre l’endométriose

L’endométriose est une maladie chronique d’origine gynécologique. Les tissus semblables à ceux de l’endomètre se développent dans d’autres zones du corps : les ovaires, la vessie, le rectum, voire le péritoine. Sous l’effet des hormones du cycle menstruel, ces tissus réagissent et saignent, ce qui crée une inflammation pouvant provoquer des douleurs importantes et persistantes.

La maladie peut apparaître dès les premières règles et évoluer jusqu’à la ménopause. Chaque femme vit l’endométriose différemment : certaines présentent peu de symptômes, d’autres voient leur quotidien fortement impacté.

Les symptômes les plus fréquents

Les signes de l’endométriose sont variés et peuvent être confondus avec d’autres troubles. Les plus courants sont :

Douleurs pelviennes pendant les menstruations
Douleurs lors des rapports sexuels ou en urinant et/ou déféquant
Fatigue chronique
Ballonnements, troubles digestifs ou nausées
Troubles de l’humeur (anxiété, déprime, irritabilité)
Et parfois, des difficultés à concevoir un enfant

Ces symptômes ne sont pas « dans la tête ». Ils traduisent une vraie réalité physique. Les écouter, c’est déjà prendre soin de soi.

L’impact sur la vie professionnelle

L’endométriose peut rendre certaines journées plus difficiles. Les douleurs ou la fatigue peuvent parfois perturber la concentration ou imposer des absences. Pourtant, il est possible de concilier travail et santé, à condition d’en parler et d’adapter son environnement.

Quelques pistes pour mieux vivre son travail au quotidien

Prévoir des pauses régulières pour souffler en cas de fatigue ou de douleur
Adapter, si besoin, certaines postures ou tâches physiques
Échanger avec son employeur ou le service de santé au travail pour identifier des solutions adaptées
Se rappeler que chaque situation est unique : certaines femmes peuvent travailler normalement, d’autres ont besoin d’un suivi plus attentif

L’important, c’est d’écouter son corps et d’ajuster son rythme sans culpabilité.

Des solutions et un accompagnement existent

Même si aucun traitement ne permet aujourd’hui de guérir totalement l’endométriose, des solutions existent pour mieux vivre avec :

Un suivi médical régulier, avec un gynécologue ou un centre spécialisé, pour adapter les traitements
Le soutien d’associations comme EndoFrance, EndoMind ou MEMS, qui proposent écoute, conseils et groupes de parole
Une reconnaissance possible du handicap invisible, via la RQTH (Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé) ou l’ALD (Affection Longue Durée), selon les situations

Ces démarches peuvent permettre d’obtenir des aménagements de poste ou un meilleur équilibre professionnel.